Pour les fans de films indépendants, la sortie d’un nouveau film de Wes Anderson est aussi attendue que n’importe quelle superproduction estivale. Avez-vous vu The French Dispatch ? Le dixième long-métrage du réalisateur, connu pour son style cinématographique distinctif et ses personnages excentriques, s'est fait attendre en raison de la pandémie de Covid-19. Décrit comme un “film à sketchs”, cet hommage nostalgique au journal imprimé est librement inspiré du magazine américain The New-Yorker.
Arthur Howitzer Junior, étudiant de première année, désireux d’échapper à un avenir brillant mais tout tracé, a convaincu son père (propriétaire du journal Liberty, Kansas Evening Sun) de financer son voyage transatlantique, sous couvert d’apprendre l’entreprise familiale à travers la production d’une série de chroniques de voyage, dans la charmante bourgade d'Ennui-Sur-Blasé. Au cours des dix années suivantes, il réunit les meilleurs journalistes expatriés de son temps et crée “The French Dispatch” : un hebdomadaire sur les sujets de la politique mondiale, des arts (le meilleur et le pire), de la mode, de la haute gastronomie. On y découvre la rubrique du “Reporter cycliste”, un carnet de voyage des zones les plus sordides de la ville; “le chef-d’œuvre en béton”, à propos d'un peintre criminellement fou, sa gardienne de prison et muse, ainsi que ses marchands d'art voraces; “Révisions d'un manifeste”, une chronique d’amour et de mort sur les barricades au plus fort d'une révolte étudiante clairement calquée sur les évènements de Mai 68, et “La Salle à Manger Privée du Commissaire de Police”, un conte à suspense à base de drogue, d’enlèvement et de gastronomie.
Dans ses thèmes comme dans son esthétique, le film fait honneur à une histoire cinématographique riche et diversifiée, notamment les films de la Nouvelle Vague du cinéma français. Si vous souhaitez prolonger l'expérience, un centre culturel Londonien a consacré une exposition à l'univers du film, avec des décors originaux, accessoires, costumes et œuvres d’art recréant l’esthétique unique du film. L’exposition est un voyage immersif à travers les quatre histoires soigneusement pensées et richement détaillées du film, le tout sur la bande sonore originale créée par le compositeur fétiche du réalisateur, Alexandre Desplats. Les visiteurs repartent même avec leur propre exemplaire du journal The French Dispatch.
Des bureaux de rédaction sacrés du magazine aux tables animées du café le Sans Blague, en passant par l’imposante salle de loisirs de la prison / asile de la ville, le centre culturel 180 The Strand vous souhaite la bienvenue à Ennui-sur-Blasé.
A l'occasion de la sortie très attendue du dernier long métrage de Wes Anderson, The French Dispatch, un centre culturel Londonien a recréé l'univers du film dans une exposition unique.
The French Dispatch : Instagram | Facebook | Twitter
180 Studios : Site Web | Instagram
Toutes les images via Ross Gamble / My Modern Met
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